Le Botox peut être utilisé pour affiner et remodeler certaines zones du visage. Par exemple, il peut être injecté dans les muscles de la mâchoire pour réduire l’apparence de la mâchoire carrée.
D’autres procédures esthétiques peuvent être associées telles que le « Nefertiti lift » ( voir rubrique lifting médical) ou encore des injections d’acide hyaluronique, des fils tenseurs ou des traitements au laser, pour optimiser les résultats.
Le principe actif du Botox est la toxine botulinique de type A.
La toxine botulinique est produite par la bactérie Clostridium botulinum. La toxine botulinique de type A agit en bloquant temporairement la libération de l’acétylcholine, un neurotransmetteur, au niveau de la jonction neuromusculaire.
L’acétylcholine est responsable de la transmission du signal nerveux aux muscles, provoquant ainsi leur contraction. En inhibant cette transmission nerveuse, le Botox entraîne une relaxation musculaire. Il inhibe la contraction musculaire. Il ne s’agit donc pas d’un produit de comblement contrairement à l’acide hyaluronique.
Il est utilisé dans de nombreuse spécialités médicales et chirurgicales à des fins non esthétiques, pour traiter des pathologies comme le blépharospasme (contractions involontaires des paupières) , le strabisme, le bruxisme ,les migraines chroniques ou bien encore l’hyperactivité vésicale .
Aujourd’hui seuls les chirurgiens plasticiens, chirurgiens de la tête et du cou, ophtalmologistes et dermatologues ont l’autorisation de pratiquer des injections de botox.
Les médecins généralistes n’ont pas cette autorisation, et les laboratoires ne peuvent leur vendre la toxine botulique.
Le professionnel de la santé évalue vos besoins esthétiques, examine la zone à traiter et discute de vos attentes.
L’analyse approfondie du visage au repos et en mouvement revêt une importance capitale avant toute intervention esthétique. Cette étape permet de déceler les asymétries musculaires, les différences de rides et les marques cutanées persistantes. Il est essentiel d’informer le patient de ces aspects avant d’entreprendre des injections. À cette fin, le chirurgien esthétique peut demander au patient d’effectuer divers mouvements forcés, tels que la remontée des sourcils, le froncement des sourcils, le sourire, ou la contraction du cou.
Il est crucial de repérer les imperfections qui pourraient subsister après les injections. Dans certains cas, des ridules localisées peuvent persister et un compléments par acide hyaluronique peut alors être envisagé pour y remédier.
La détection des asymétries au repos et en mouvement est également fondamentale. Une asymétrie préexistante des deux côtés du visage, ainsi que des rides plus prononcées d’un côté que de l’autre, est souvent observée avant l’injection de Botox.
Cette disparité musculaire est généralement analysée en amont, permettant d’adapter la technique d’injection de Botox de manière légèrement différente d’un côté par rapport à l’autre. Malgré ces précautions, une asymétrie résiduelle peut persister et éventuellement bénéficier d’une injection de Botox complémentaire. La communication approfondie entre le chirurgien et le patient est essentielle pour anticiper ces nuances et ajuster le plan de traitement en conséquence.
Une fiche d’information vous est remise ainsi qu’un devis détaillé.
Le professionnel de santé élimine une éventuelle contre-indication avant toute injection de toxine botulique soit :
L’acte se déroule au cabinet. Aucune anesthésie n’est nécessaire.
Une anesthésie de contact par application d’une crème anesthésiante 2 heures avant l’injection est préconisée. La zone à traiter est nettoyée pour éliminer toute saleté ou maquillage.
Le professionnel de la santé administre soigneusement les injections de Botox à l’aide d’une fine aiguille au sein du muscle.
Les injections sont généralement bien tolérées. La durée du traitement est de l’ordre de 10 minutes. En général, la reprise d’une activité normale est immédiatement après la séance. Il n’y a pas d’éviction sociale.
Après une injection de Botox, il est important de suivre les recommandations de votre professionnel de la santé pour optimiser les résultats et minimiser les risques d’effets secondaires.
Le temps d’action du Botox, ou toxine botulinique de type A, peut varier d’une personne à l’autre. De manière générale Les effets du Botox commencent généralement à se manifester dans les 3 à 5 jours suivant l’injection.
Certains individus peuvent commencer à ressentir les premiers effets plus rapidement, tandis que chez d’autres, cela peut prendre un peu plus de temps.
Pour maintenir les résultats, des injections de suivi sont généralement recommandées. La fréquence de ces injections dépend de divers facteurs, notamment la vitesse à laquelle le corps élimine le Botox, la réactivité musculaire individuelle et d’autres facteurs propres à chaque personne.
Il est important de noter que la durée d’action du Botox peut être influencée par des facteurs tels que le métabolisme individuel, la dose administrée, la technique d’injection, la zone traitée et la fréquence des injections antérieures.
Bien que le Botox (toxine botulinique de type A) soit généralement considéré comme sûr lorsqu’il est administré par des professionnels qualifiés, il comporte néanmoins certains risques et effets secondaires potentiels. Il est important de comprendre ces risques avant de décider de subir une injection de Botox. Voici quelques-uns des risques associés au Botox :
Dr. Théo Sedbon – 2024
Dr. Théo Sedbon – 2024
Découvrez en plus sur les chirurgies mammaires pratiquées par le Dr Sebdon à Paris.
Vous pouvez me joindre directement via le formulaire ci-dessous et je vous recontacterais sous 24h.
Vous pouvez me joindre directement via le formulaire ci-dessous et je vous recontacterais sous 24h.